Antiquité

Dans son Histoire Naturelle, Pline décrit, en fin coloriste, des tonalités de tissus teints
« Le luxe a voulu rivaliser dans les étoffes avec les fleurs que recommande l’éclat de leur couleur. Je remarque qu’il y a trois couleurs principales : le rouge de coccus qui brille de tout son éclat dans les roses, et dont on retrouve le reflet dans la pourpre de Tyr, dans la pourpre deux fois teinte et dans celle de Laconie ; la couleur d’améthyste, qui brille dans les violettes et qui se retrouve dans la couleur pourpre et celle que nous avons nommée ianthine ; enfin la couleur conchylienne proprement dite, de plusieurs sortes : l’une semblable à l’héliotrope et généralement plus foncée, l’autre ressemblant à la mauve et tirant sur le pourpre ; une troisième ressemblant à la violette, et c’est celle qui a le plus de vivacité. »