Ballets russes

Schéhérazade, Cléopâtre, L’Oiseau de Feu furent combinés par un peintre autant que par un chorégraphe. Les tons jouent par complémentaires, purs et entiers ; les feux de la rampe, l’éloignement de la scène délayeront les couleurs violentes, les mélangeront, les fondront d’une manière harmonieuse. Le peintre qui a fourni la maquette du décor a également donné les aquarelles des costumes, échantillonné les tissus ; ces étoffes, ces costumes s’intègrent au décor ; les personnages se placent de manière à souligner telle tonalité de la toile de fond, à contraster avec elle. Les évolutions des ballets sont dominées par une conception picturale.
Léandre Vaillat, Histoire de la danse