Mode

L’essor des colorants de synthèse, dans la deuxième moitié du xixe siècle, a rendu bon marché les tissus colorés et imprimés, et multiplié leur gamme de façon spectaculaire. Un large public féminin découvre alors le plaisir de s’habiller de couleurs. Michelet remarque le nouveau visage de la foule parisienne : « Toute femme portait jadis une robe bleue ou noire qu’elle gardait dix ans sans la laver, de peur qu’elle ne s’en allât en lambeaux. Aujourd’hui son mari, pauvre ouvrier, au prix d’une journée de travail la couvre d’un vêtement de fleurs. Tout ce peuple de femmes qui présente sur nos promenades une éblouissante vue de mille couleurs, naguère était en deuil. » N. d. A.